Une reconnaissance publique à un grand homme de scène

Décédé le 03 octobre dernier, Dah Badou, le comédien, publiciste et locuteur en langue fon sera conduit à sa dernière demeure ce jour. En prélude à son inhumation, les professionnels des médias lui ont rendu un vibrant hommage hier sur l’esplanade de la radio « planète » où il officiait jusqu’à son rappel à Dieu.

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Angélique Kidjo, l’exemple en chantant

(Une “Chronique” de Jérome Carlos, pour rendre hommage à Angelique Kidjo, qui a reçu un Grammy Awards (Meilleure musique du Monde) en février 2008 aux USA.)

Angélique Kidjo, super star ! On savait déjà l’artiste musicienne sur les cimes du succès et de la notoriété, grâce à son parcours professionnel exceptionnel. Voici que l’organisme américain, le Recording Academy, qui décerne chaque année l’un des trophées les plus prestigieux au monde, les Grammy Awards, a retenu, au nombre des lauréats, édition 2008, notre compatriote. Elle est récompensée du Prix de la meilleure musique du monde contemporain.

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Traduction en français de “Le mari lubrique” de Babayabo

Traduit du gungbé par Jean-Claude Hounmènou et Jean-Baptiste Adjibi.

“ll y avait un défi à traduire en français des phrases orales de gungbé, à reconstituer après-coup, l’esprit Babayabo. Mais (tradutore, traditore), après moult jonglages entre magnétos, stylos, cassette et papier, nous pensons n’avoir trahi qu’au strict minimum la prodigieuse création de Déhoumon Adjagnon.

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Hanlissa : Près de 20 gloires de la musique traditionnelle béninoise honorées

Le Palais des sports du Hall des arts à Cotonou a accueilli dimanche 28 août la 7ème édition du festival de valorisation de la musique traditionnelle du Bénin initié par le journaliste et animateur Aubin Akpohounkè. Un évènement qui a été marqué par la distinction de près de 20 anciennes gloires de la musique traditionnelle béninoise. Apothéose ce dimanche 28 août au Palais des sports du Hall des arts à Cotonou. La 7ème édition du Festival Hanlissa a connu une apothéose malgré les tentatives d’une pluie rabat-joie. Venus remplir la grande salle, les Béninois sans distinction de rang social et de religion ont assisté à une merveilleuse soirée de célébration des gloires de la musique traditionnelle béninoise. Initié par le journaliste, présentateur et animateur de la  télévision privée Canal3-Bénin, Aubin Akpohounkè, l’événement a connu la participation d’une multitude d’artistes de musique traditionnelle de la génération des personnes du troisième âge et des jeunes ayant offert des prestations mémorables. Avec un enchaînement de passage d’artistes, l’organisateur Aubin Akpohounkè et son staff ont une fois encore permis aux Béninois de parcourir l’immense patrimoine musical de leur  pays avec des rythmes divers dont certains en voie de disparition. Comme annoncé, il y a eu également quelques  artistes de musique dite moderne qui ont agrémenté la soirée. Les icônes à l’honneur Presque inconnus des adolescents et jeunes, ils sont 19 icônes de la musique traditionnelle béninoise à être honorées à cette 7ème édition du festival Hanlissa. Il s’agit de Dakossi Dénis, Boko Médard, Aïssi, Aboh Marcelline, Ebawadé, Gankpon Gbessè, El Rego, Agbodjan, Gbegnon, Jeanne Viegbè, Ambroise Akoha, Gbemawonmedé, Gangnon, Akogbékan, Gandjai Aïpkémi, Djiwadé, Assa Cica, Gani.A chacun de leur passage sur scène, c’est des vagues d’émotion, de cris de joie ou d’admiration, d’acclamations nourries qui suivent. Moment inédit pour le public heureux de voir en une seule soirée tous ces grands de musique de leur pays. Akpohounkè toujours déterminé Le spectacle obtenu ce dimanche est de nature réconfortant selon l’initiateur Aubin Akpohounkè. « Qui peut imaginer qu’il y aurait un si grand monde malgré  la forte pluie d’aujourd’hui ?  Ça m’encourage à foncer » a déclaré le jeune animateur de l’émission éponyme, Hanlissa qui va à la rencontre des anciennes gloires de la musique traditionnelle béninoise. « Chaque année ça augmente l’audience de l’émission et met les artistes en vedette. Ça ne va pas régresser. Au contraire, ça va progresser » assure-t-il tout heureux du  bon déroulement de l’évènement. Pour lui « il faut qu’on  célèbre les artistes de leur vivant ». L’initiative qui draîne chaque année un monde fou  a aussi enregistré de nouveaux succès qu’il partage. Parmi la vingtaine d’artistes honorés, se trouve un vieux d’un village de Houègbo dans le Zou. « Il n’a fait qu’un seul morceau dont on n’a plus aujourd’hui de trace. Sans sa prestation de ce jour à Hanlissa, s’en serait terminé » a fait savoir Aubin Akpohounkè. Il y a également le cas de Namavo, premier artiste qui a chanté en Adja.  Il estime que sans la 7ème édition de Hanlissa  qui le distingue,  personne ne se souviendrait de cet artiste qui est inconnu des jeunes.  Dame Djelli,  une ancienne vedette de musique traditionnelle  à Abomey est également dans le lot des gloires oubliées de la musique béninoise que Aubin Akpohounkè et son équipe de Hanlissa Production ont révélé aux Béninois. Reste à déplorer qu’au niveau des autorités du pays, l’on ne semble pas encore avoir pris la mesure de l’importance de cet évènement. « Cette année, Dieu seul sait ce que j’ai enduré.  Normalement ça s’organisait au stade de l’amitié mais par la force des choses, on s’est retrouvé au hall des arts. Il s’en est fallu de peu » témoigne Aubin qui pense que le Bénin est un pays où on néglige les bonnes initiatives Auteur : Olivier Ribouis / Source : La Nouvelle Tribune Date de publication : 31 août 2016

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En mémoire des 10 ans du décès du comédien Théodore Béhanzin : « Initiatives Gbadalissa » rend hommage à l’artiste Kossi

Hier, jeudi 19 juin 2014, cela faisait dix ans que le célèbre homme de scène Théodore Béhanzin, connu sous le nom d’artiste « Kossi », a rendu l’âme dans un accident au carrefour Saint Jean à Cotonou. L’Association artistique et culturelle « Initiatives Gbadalissa » n’a pas laissé inaperçue cette date anniversaire du décès de l’artiste. Dans la journée d’hier à Cotonou, elle a organisé une panoplie d’activités en mémoire de l’illustre disparu.Le comédien Théodore Béhanzin alias Kossi, une décennie après sa disparation, est toujours resté dans les cœurs. En effet, 19 juin 2004-19 juin 2014, cela faisait hier exactement dix ans que ce célèbre artiste comédien a rendu l’âme des suites d’un accident de la circulation survenu au carrefour Saint Jean à Cotonou. De retour d’une séance de répétition avec son groupe, il a été percuté par un camion gros-porteur qui l’a traîné sur une dizaine de mètres environ avant de l’achever. Ce triste événement, les artistes, les fans et les amis de l’illustre disparu ne l’ont pas oublié. L’Association artistique et culturelle « Initiatives Gbadalissa », dans la journée d’hier, a mené une série d’activités en mémoire de ce talent de la scène que tout le public continue de pleurer. De 12h à 13h, une messe a été dite en l’honneur de l’artiste à l’Eglise Catholique Saint Michel de Cotonou. Après cela, les artistes et les amis du défunt en caravane se sont dirigés vers le Hall des arts (lieu qui a abrité la dernière répétition de Kossi). Là, un premier hommage a été rendu à l’artiste que tout le monde a qualifié de « célèbre » hier. Par la suite, la caravane s’est ébranlée vers le carrefour Saint Jean où une cérémonie d’hommage proprement dite s’est déroulée. L’artiste que tout le monde pleure a de son vivant servi vaillamment son pays. C’est ce qu’on peut retenir des différentes allocutions écoutées à cette cérémonie. C’est l’artiste Barnabé Affognon qui a ouvert le bal des interventions. Dans un style poïétique, il a reconnu les mérites de l’illustre disparu. A sa suite, Claude Balogoun, promoteur culturel, réalisateur, vantant les mérites de l’artiste disparu, a laissé entendre que Théodore Béhanzin a de son vivant fait eu comme cheval de bataille la promotion de la culture béninoise, l’enracinement de la démocratie béninoise et le développement de son pays. Pour Ignace Yètchénou, Théodore Béhanzin, devenu désormais esprit, doit inspirer les artistes comédiens pour que continue l’œuvre entamée par Kossi. L’urgence, officialiser le carrefour au nom de l’artisteA l’instar d’Ignace Yètchénou et de Claude Balogoun, le Président du Directoire de l’Association artistique et culturelle « Initiatives Gbadalissa », Eric Hector Hounkpè a plaidé pour que le carrefour où l’artiste a succombé porte officiellement son nom d’artiste « Kossi ». Pour lui, l’on ne peut pas parler de la commémoration de la mémoire de l’artiste sans parler de ses qualités. A l’en croire, Théodore Béhanzin, avec qui il est tout le temps resté ensemble, est un homme qui aime le travail bien fait. Le pays était son seul centre de débat. « Les prestations de Kossi ne visaient que le changement de mentalité pour un réel développement de son pays le Bénin qu’il aimait fort ». Le deuxième adjoint au maire de Cotonou, Léhady V. Soglo, revenant aussi sur les qualités de l’artiste, a reconnu que Théodore Béhanzin a servi son pays avec son talent. Pour finir, il a promis de transmettre au Conseil municipal de Cotonou, pour étude et adoption, la doléance des uns et des autres de baptiser le carrefour Saint Jean, « Carrefour Kossi ». Après la phase des allocutions, place a été donnée à un dépôt de gerbe au beau milieu du carrefour pour saluer la mémoire de l’homme.D’autres initiatives pour célébrer l’homme Il faut noter qu’outre cette activité, l’association « Initiatives Gbadalissa », depuis mi-avril, a lancé un concours de poèmes autour du thème « Culture, Démocratie et développement ». Ce thème reflète la vie de l’illustre disparu qui, de son vivant, faisait de ces valeurs retrouvées dans le thème son cheval de bataille. Le règlement du concours se trouve sur le site de l’association : www.aklanti.com Outre ce concours, l’Association s’active pour qu’une enseigne soit érigée en mémoire de l’illustre disparu au carrefour où il a eu un accident de la circulation qui lui a été fatal. L’autre chose, l’association Gbadalissa voudrait aussi lancer « la génération Kossi ». A travers cette activité, de jeunes talents des arts vivants agiront pour la perpétuation des idéaux de Kossi. Auteur / Source : Journal La Presse du Jour

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11-Août 1995, la mémoire de Yédénou Adjahoui nous interpelle…

A quand un Mémorial pour sauvegarder et faire fructifier l’œuvre d’Adjahoui car il y a douze ans déjà, le 11 août 1995, que Yédénou Adjahoui, entrait dans l’univers des Ancêtres. « Ceux qui sont morts ne sont jamais partis » écrivait Birago Diop. Cette conviction africaine résonne particulièrement avec un fort écho lorsqu’on évoque Adjahoui, tant la puissance expressive de son art musical continue de marquer nos consciences et cela pour très longtemps.

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