Traduction en français de “Le mari lubrique” de Babayabo
Traduit du gungbé par Jean-Claude Hounmènou et Jean-Baptiste Adjibi.
“ll y avait un défi à traduire en français des phrases orales de gungbé, à reconstituer après-coup, l’esprit Babayabo. Mais (tradutore, traditore), après moult jonglages entre magnétos, stylos, cassette et papier, nous pensons n’avoir trahi qu’au strict minimum la prodigieuse création de Déhoumon Adjagnon.
Molière des Tropiques, Babayabo a sillonné avec sa troupe Towakonou, les planches du Bénin et de l’Afrique pendant les années 80. Le mari lubrique (Asu gbigbléto) peint un des travers du “porto-novien”, le porto-novien fainéant, grande gueule et “chaud lapin”. Il prend indirectement la défense des femmes battantes et courageuses, incarnées par Yabonon. Comme d’habitude, il égratigne guns et yorubas, chrétiens et musulmans de Porto-Novo. On rit beaucoup et on salue sa grande finesse.”
Le mari lubrique, 1ère édition – 15 x 21 cm – 100 grammes, Traduit du gungbé par Jean-Claude Hounmènou et Jean-Baptiste Adjibi – Editeur AFRIDIC – Verba
Source : http://www.afrilivres.com (Le site n’existe plus)